Vincent Delerm aime les parallèles, les trajectoires qui se frôlent sans forcément se croiser, les affinités qui naissent à distance avec ceux qu’on admire, cette idée d’une pierre qu’on jette à la surface des choses et qui rebondit dans la mémoire des autres. Le cœur même de son art faussement léger ne bat depuis toujours qu’à cette cadence des hasards heureux et des correspondances troublantes. Pour Panorama, son septième album, il a confié chacun des titres à des réalisateurs et des réalisatrices différents. Un panorama idéal, dont les chansons sont des transports en commun, des embarcations légères qui laissent pourtant des traces indélébiles.